A l’instar d’Hercule, 12 travaux ont animé le début d’année du CoTech et toute la période de confinement.

 

1er travail :Se réunir pour mobiliser les coopérateurs sur le développement des centrales photovoltaïques et s’organiser sur les étapes à conduire

Au total le CoTech (Commission Technique) animé par Armel Loupias réunit une douzaine de personnes. L’assiduité de ces sociétaires permet d’assurer une bonne dynamique de réflexion, de travail et de décisions. Yves Abibou, Directeur Général d’EnerCOA, assure le lien avec le Conseil coopératif et les différentes instances mises en place autour de la vie de la SCIC. Actuellement, nous sommes en phase très active de travail, le CoTech se réunit toutes les semaines.

2nd travail : Se former aux outils techniques

Différents outils sont à disposition des membres du CoTech pour évaluer la faisabilité et le productible des toitures qui sont proposées pour une mise à disposition d’EnerCOA. Pour acquérir de l’autonomie dans cette phase amont du développement, les coopérateurs ont été formés de septembre à janvier avec des professionnels et des représentants de structures ou coopératives similaires à proximité. Ce temps de formation a permis de prédisposer les visites de chacune des toitures.

3ème travail : Visiter les toitures

Ces visites ont permis de relever sur chacun des sites proposés l’ensemble des éléments nécessaire à l’analyse de leur faisabilité. Ce fut également un temps privilégié de rencontres avec les propriétaires des toitures et un moment d’information important sur les différentes étapes de développement d’une centrale.

4ème travail : La sélection des toitures

Après les visites de site, les différents paramètres relevés ont pu être rempli dans des outils techniques tels que PVGIS et SolarEdge afin d’évaluer la faisabilité mais également la temporalité de développement des sites. Les résultats ont pu être performés par chacun des coopérateurs et donner lieu à ajustements et débats. Sur 48 sites identifiés au départ, les sociétaires ont ainsi choisi d’en développer 12 étalés sur une période de 18 mois.

5ème travail : Recueillir auprès d’autres coopératives un retour d’expérience

EnerCOA évolue dans un écosystème de sociétés coopératives plus anciennes et qui ont déjà pu « essuyer les plâtres » du développement. Des échanges ont donc été organisés avec les présidents, administrateurs et sociétaires de 4 coopératives. Différentes informations, outils et méthodes de travail mais également points de vigilance ont pu être notés : la proximité d’un point de livraison d’électricité et la capacité d’une toiture à recevoir une centrale sont deux points essentiels, l’attention à porter au choix des installateurs et maître d’œuvre pour la construction mais aussi le suivi des installations, la difficulté de mesurer la qualité mais aussi la réelle provenance de l’offre en matériel photovoltaïque.
Pour chaque installation, une relation entre le propriétaire du toit et la coopérative doit perdurer en toute sérénité. Chaque citoyen, association, collectivité, entreprises convaincues de souscrire des parts dans EnerCOA participent à sa construction dont l’objectif à long terme est de viser l’autonomie énergétique.

6ème travail : Sélectionner les prestataires

En tant qu’entreprise de l’Economie Social et Solidaire, EnerCOA cherche à développer des projets dans une logique de circuits courts et de développement local. Les entreprises privilégiées sont donc aveyronnaises ou situées dans le périmètre régional. L’empreinte écologique de l’entreprise, c’est-à-dire le respect des dimensions environnementales et sociales est jugée à travers le statut et la taille de la société, son ancrage local, l’origine de la main d’œuvre, la provenance du matériel utilisé.
Le savoir-faire est également important et la capacité à faire du transfert de compétences auprès des coopérateurs essentielle. Deux entreprises ont ainsi été pressenties pour être consultés dans un second temps. Il s’agit de Mecojit, une SARL de CAPDENAC et Fermes de Figeac une coopérative agricole avec un service énergie.

7ème travail : La rédaction du cahier des charges pour la consultation des entreprises

L’ensemble des rencontres précédemment évoquées ont permis d’élaborer un cahier des charges complet exposant les souhaits et les exigences d’EnerCOA en matière de développement de ses centrales. Ce cahier détermine également les critères de sélection pour départager l’offre économique la plus qualitative et la plus économiquement avantageuse pour la SCIC.

8 ème travail : Décortiquer les offres

Voilà un travail des plus engageants et qui fait encore l’objet de nombreux échanges au niveau du CoTech. Les offres qui nous ont été remises par Mecojit et Fermes de Figeac sont actuellement challengées par les coopérateurs et la stagiaire récemment recrutée Sophie Tranchart. Design de la centrale sur la toiture, surface valorisée, productible, raccordement, matériel utilisé, contrat et prestations de maintenance sont étudiés afin de dégager l’entreprise qui développera la grappe photovoltaïque de la façon la plus efficiente. L’enjeu est de taille, le développement doit valoriser au mieux les surfaces et contribuer au renforcement de la production d’ENR citoyenne, dégager des revenus suffisants pour permettre à la SCIC d’obtenir rapidement un retour sur investissement et dégager des fonds propres pour développer de nouveaux projets, contribuer à l’emploi local et soutenir le développement de la filière énergétique occitane et nationale.
Pour s’assurer que tous ces principes et ces valeurs sont bien pris en compte par les deux sociétés en cours de négociation, un troisième entrepreneur a été sollicité et doit rendre sa copie prochainement.

9ème travail : Tenir le calendrier de développement

Pour anticiper les différentes demandes administratives. Le CoTech a d’ores et déjà engagé un certain nombre de procédures comme les déclarations préalables ou documents d’urbanismes puis demandes de raccordements auprès d’ENEDIS . Cette initiative permettra de connaître le niveau de rentabilité de chacune des centrales en obtenant la précieuse information du coût du raccordement ou encore du tarif de rachat de l’électricité.

10ème travail : Signer les AOT ou Baux

A ce jour les propriétaires publics qui nous ont fait confiance : (municipalités de Villefranche, AOC, CHU , Monteils, Sanvensa, La Fouillade, Lunac, Gramond, Sainte Juliette sur Viaur) finalisent les procédures pour la mise à disposition des sites. L’étape suivante est de signer et transmettre le précieux sésame administratif et juridique qui met à disposition d’EnerCoa les toitures et sécurise tout le travail détaillé auparavant.

11ème travail : Le lancement des travaux pardi !

L’objectif affiché par le CoTech et le conseil coopératif est un début des travaux en d’ici fin 2020 et une mise en service en début 2021.

12ème travail : Et les économies d’énergie dans tout ça ! On fait comment et on fait quoi ?

Notre Hercule de SCIC a pensé à tout et une stratégie est actuellement réfléchie pour se mettre pleinement dans le sujet et s’atteler à la tâche. Une liste d’acteurs incontournables à rencontrer a ainsi été dressée pour mieux connaître :

  • les technologies actuellement disponibles,
  • les acteurs qui accompagnent les porteurs de projets,
  • les artisans locaux qui proposent des solutions,
  • les filières locales en développement.

Ce douzième travail annonce encore de longues heures de réflexion alors surtout n’hésitez pas à rejoindre l’équipe des coopérateurs en quête d’idées novatrices !